En 2025, l’Anacej a produit ce documentaire pour donner la parole aux jeunes sur leur engagement.
Les jeunes de 16 à 25 sont autant engagés dans le bénévolat associatif que les plus âgés
40 % des 15-30 ans déclarent avoir signé une pétition ou défendu une cause sur internet, un blog, ou un réseau social.
D’après les chiffres de l’INJEP
78% des communes mènent des actions d’information et de sensibilisation sur l’engagement, principalement en impliquant directement les jeunes dans des actions (58%)
64% mettent en place des actions de soutien à l’engagement, souvent en lien avec les écoles.
63% portent des démarches ou dispositifs de consultation ou de concertation, le plus souvent de façon ponctuelle – 39% ont aussi un conseil d’enfants ou de jeunes
Les formes de participation ont beaucoup évolué au fil du temps, notamment pour s’adapter à toutes les enfances et toutes les jeunesses. Même si elles ne sont pas obligatoires juridiquement, les démarches se sont multipliées tant au niveau local à tous les échelons de collectivités (conseils, assises, concertation, dialogue structuré territorial), que national (HCFEA , CNPE , CNCDH et CNCPH, démarches participatives comme au CESE et conseils de ministres enfants), européen (dialogue structuré européen et plateforme de concertation de la Commission européenne). La démocratie scolaire s’est également développée avec les conseils de vie collégienne, les conseils de vie lycéenne, les éco-délégués en plus des délégués de classe.
Lors du dernier mandat, pour rendre plus efficace les démarches, des avancées ont été faites en termes d’inclusion de toutes les jeunesses, en développant le tirage au sort notamment et en affinant les partenariats avec les associations spécialisées et les missions locales, en créant les dispositifs avec le point de vue des enfants et des jeunes, en utilisant de nouvelles méthodes d’animation inspirées du Community organizing et de l’urbanisme, en associant des chercheurs à la démarche, en l’évaluant.
Cependant, nous constatons que la société peine à reconnaître une vraie place aux jeunes générations alors que leur engagement n’est pas à questionner (cf travaux de Valérie Becquet et Laurent Lardeux. Il est aussi clair qu’il serait important de mettre des moyens suffisants pour les accompagner dans l’exercice de leur citoyenneté et leur émancipation (cf rapport de la Cour des comptes).
Enfin, la redevabilité des démarches est au cœur des enjeux. Il appartient à tous les adultes, professionnels et élus, de leur donner les moyens de vivre pleinement leur citoyenneté en les écoutant dans tous leurs espace de vie, en les prenant au sérieux, en bannissant définitivement l’infantisme* et en répondant avec rigueur à leurs propositions quand ils leur demandent leur avis.
Associer les enfants et les jeunes aux réflexions et aux décisions nécessitent des dispositifs adaptés, ils peuvent prendre des formes diverses pour toucher une diversité de public et de sujets.
Développer la citoyenneté des enfants et des jeunes grâce à la participation est la raison d’être de l’Anacej. Elle accompagne pour cela ses adhérents sous différentes formes complémentaires : la formation, le conseil personnalisé, les rencontres entre adhérents et avec des partenaires, la diffusion d’outils pédagogiques, l’implication d’enfants et jeunes des territoires dans des démarches nationales.
Quelques exemples :
L’Anacej porte un plaidoyer qui souligne l’importance de soigner les conditions de la participation et la nécessaire ambition au service de ces politiques. Avec son Comité jeunes, elle réfléchit également à comment faciliter l’engagement des jeunes et elle est partenaire des juniors associations qui ont élaboré un livre blanc.
Elle diffuse ses connaissances, par exemple, l’OFAJ diffuse une note sur les conseils de jeunes qui présente les évolutions récentes et les enjeux actuels.
Le site de l’association et ses publications capitalisent les expériences pour aller plus loin.