Objectif
2026

POUR DES

Politiques publiques

AMBITIEUSES

avec les enfants
et les jeunes

Objectif
2026

POUR DES

Politiques publiques

AMBITIEUSES

avec les enfants
et les jeunes

Notre démarche

En préparation des élections municipales, l’Anacej lance « Objectif 2026 » pour que les politiques enfance jeunesse soient au cœur des programmes et du prochain mandatVous trouverez sur ce site des témoignages et ressources pour comprendre les enjeux et les besoins, des exemples concrets d’actions mises en place par les collectivités dans huit domaines, la présentation de partenaires engagés. Les besoins sont immenses, et ce site n’est pas exhaustif, mais des solutions existent et l’Anacej est au service de celles et ceux qui veulent agir.

« À l’approche des élections municipales, il est essentiel de rappeler aux candidats et candidates que chaque commune compte de nombreux enfants, porteurs de droits reconnus et protégés par la Convention relative aux droits de l’enfant. En tant que membre du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, je souligne que la France s’est solennellement engagée à garantir à chaque enfant le droit de participer activement à la société dont il est membre.

Puisque les enfants ne disposent pas de droit de vote, il incombe aux adultes d’écouter leurs besoins, de traduire leurs aspirations en mesures politiques et concrètes qui leur offrent ce que nous pouvons de meilleur pour leur sécurité, santé, éducation, inclusion, espaces d’expression et loisirs.

En fait, il s’agit simplement de prendre en compte leur intérêt supérieur. Les adultes qui se présentent aux élections municipales doivent s’engager à œuvrer pour toute la collectivité et, plus encore, pour la jeunesse dont on dit souvent qu’elle est la prunelle de nos yeux ! »

Philip Jaffé, Psychologue clinicien, Membre du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies.

Notre démarche

En préparation des élections municipales, l’Anacej lance « Objectif 2026 » pour que les politiques enfance jeunesse soient au cœur des programmes et du prochain mandatVous trouverez sur ce site des témoignages et ressources pour comprendre les enjeux et les besoins, des exemples concrets d’actions mises en place par les collectivités dans huit domaines, la présentation de partenaires engagés. Les besoins sont immenses, et ce site n’est pas exhaustif, mais des solutions existent et l’Anacej est au service de celles et ceux qui veulent agir.

 

« À l’approche des élections municipales, il est essentiel de rappeler aux candidats et candidates que chaque commune compte de nombreux enfants, porteurs de droits reconnus et protégés par la Convention relative aux droits de l’enfant. En tant que membre du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, je souligne que la France s’est solennellement engagée à garantir à chaque enfant le droit de participer activement à la société dont il est membre.

Puisque les enfants ne disposent pas de droit de vote, il incombe aux adultes d’écouter leurs besoins, de traduire leurs aspirations en mesures politiques et concrètes qui leur offrent ce que nous pouvons de meilleur pour leur sécurité, santé, éducation, inclusion, espaces d’expression et loisirs.

En fait, il s’agit simplement de prendre en compte leur intérêt supérieur. Les adultes qui se présentent aux élections municipales doivent s’engager à œuvrer pour toute la collectivité et, plus encore, pour la jeunesse dont on dit souvent qu’elle est la prunelle de nos yeux ! »

Philip Jaffé, psychologue clinicien, spécialisé dans le domaine des droits de l’enfant

Des politiques indispensables

Politiques enfance jeunesse, de quoi parle-t-on ?

«La politique en faveur de la jeunesse regroupe l’ensemble des actions concourant à l’accompagnement des parcours de jeunes vers l’autonomie, notamment par l’éducation, la formation, l’insertion sociale et professionnelle, le logement, la santé, la sécurité, les loisirs éducatifs, sportifs et culturels, la mobilité, l’engagement, et ce dans une perspective de réduction des inégalités, qu’elles soient sociales ou territoriales. Favoriser cette autonomie implique d’agir sur tous les leviers permettant aux jeunes d’être acteurs de leur parcours, de subvenir à leurs besoins et de se réaliser en tant qu’individus.» (Gouvernement français)

«Politique de jeunesse : Stratégie mise en œuvre par les pouvoirs publics dans l’objectif d’offrir aux jeunes des opportunités et des expériences susceptibles d’accroître leurs chances d’une intégration réussie dans la société et de leur permettre de devenir des membres actifs et responsables de la société, ainsi que des acteurs du changement. » (Conseil de l’Europe)

La participation des enfants et des jeunes aux décisions qui les concernent est aujourd’hui un sujet incontournable, comme en témoigne le rapport de Jean-Claude Richez, même si leurs droits ne sont pas toujours respectés.
Pour l’Anacej et son réseau, associer les enfants et les jeunes aux réflexions et aux décisions sur les politiques publiques est une condition de leur réussite et de la reconnaissance pleine et entière des enfants et des jeunes comme des citoyens à part entière.

Des politiques pour quels âges ?

Les politiques de l’enfance les concernent à partir de 6-7 ans jusqu’à l’adolescence, environ 15 ans, mais certains domaines comme la protection de l’enfance les touchent jusqu’à 17 ans. La Convention internationale des droits de l’enfant concerne les individus jusqu’à 18 ans. Les politiques de jeunesse quant à elles visent les individus jusqu’à 25 ans voire 30 ans, âge de l’accès à l’autonomie.

« Les compétences locales sont décisives pour l’enfance, la jeunesse et l’éducation populaire. Quand on parle d’accès aux soins, à l’éducation, à l’alimentation, aux loisirs, au sport et à la culture, au logement ou à l’emploi, les villes sont en première ligne Il n’est plus l’heure des diagnostics ! Nous connaissons les besoins. Nous savons les urgences. Les constats sont posés depuis longtemps. C'est pourquoi notre réseau n'a pas souhaité produire un manifeste de plus… une énième alerte… pour redire pour la centième fois l’urgence de la situation. Bien sûr, c’est une question de moyens, et il est impossible de faire fi du contexte budgétaire. Mais c’est avant tout une question de choix et de priorités. Il existe des solutions à impact pour peu qu’on veuille les mettre en œuvre ! »

6 arguments (parmi beaucoup d'autres…)

pour des politiques enfance jeunesse ambitieuses avec eux

Une part importante de la population

Les moins de 25 ans représentent 28 % de la population en France et certains territoires ont une population beaucoup plus jeune. Ainsi Mayotte est le département le plus jeune de France avec la moitié de sa population qui a moins de 17 ans et demi ; dans les quartiers prioritaires de la Politique de la ville, 40% des habitants ont moins de 24 ans… Pour les territoires plus âgés, retenir les jeunes ou attirer des familles avec enfants est parfois un enjeu de survie.

Des droits et des citoyens à part entière

La Convention internationale des droits de l'enfant stipule pour les 0-18 ans des droits élémentaires (éducation, protection…) et d'autres tout aussi essentiels (expression, participation, liberté de pensée, d'expression, d'association…). Respecter ces droits est une obligation, les défendre est aussi une façon de lutter contre toute les formes de discriminations dont l'infantisme.

Prévenir coûte moins cher que réparer

Sans cynisme, on peut rappeler que les politiques de prévention sont beaucoup moins coûteuses à terme que celles de réparation dans de nombreux domaines. Ainsi, James Heckman, spécialiste de l’économie du développement humain, a remporté le Prix Nobel en 2000 en démontrant les gains économiques engendrés par un investissement massif en petite enfance.

Entretenir la vitalité et la cohésion des territoires

Considérer les jeunes et leur faire une place, c'est aussi lutter contre l'abstention électorale, assurer le renouvellement des citoyens qui se consacrent à l'intérêt général (élu·e·s locaux, militant·e·s associatif…). C'est éviter les conflits de générations et faire que, au contraire, elles s'enrichissent mutuellement.

Attirer et soutenir les familles

Les services développés en direction de l'enfance et des adolescents (loisirs, restauration scolaire et services périscolaires…) et leur prise en compte par exemple dans l'aménagement de la ville sont des critères de choix importants pour les jeunes familles qui cherchent à s'installer. Ces sujets sont aussi un levier important pour développer l'implication citoyenne des adultes.

Ne pas repartir à 0 !

Les politiques enfance jeunesse, comme d'autres qui sont transversales et reposent sur des réseaux d'acteurs, nécessitent une continuité. Il faut souvent 5 ans pour remettre en place ce qu'on a arrêté pendant 1 an. Il est pertinent de s'inspirer de ce qui existe déjà et de ce qui fonctionne ailleurs.